4 ROUES, 2 ROUES, 3 ROUES, 4 PATTES...
Les brésiliens se déplacent-ils à pieds? à velo? à moto? en charette? en brouette? à cheval? à dos de poule? en hélicoptère? en patins à roulette? en voiture?...
Et bien un peut de tout ça! Sauf un intrus (à vous de deviner)!
La circulation citadine ressemble à celle de la France: voiture, bus, camion... Les voitures sont les mêmes que chez nous, mais à mon grand bonheur, on trouve beaucoup plus de belles voitures anciennes. Au milieu de ces vehicules motorisés se glissent aussi d'autres types de véhicules... à pédalles, à bras, à pattes...
ÔNIBUS
Tout d'abord, les bus, appelés ici ônibus. C'est le premier moyen de transport que j'ai utilisé en arrivant au Brésil, c'est normal que je commence par lui. C'est le moyen de transport le plus utilisé. A bord, il faut vous accrocher, car ça file. Les démarrrages et arrêts sont assez secs. Ca m'a fait bizarre au début, maintenant ça me parait presque normal.
Ici, pas de plan de bus, pas d'horaires indiqués. Il faut questionner les passants pour savoir quel est le bus à prendre et où l'attendre. C'est bien, ça crée du contact. Et au moins, on n'est pas stressé par un retard de 5 minutes!
Dans le bus, il y a un chauffeur (motorista), normal! Il y a aussi une deuxième personne pour faire payer les tickets (cobrador, cobradora). Puis on passe un petit tourniquet pour s'installer à l'arrière du bus.
Et allez, pour le plaisir, une petite image du bus pendant le carnaval!
KOMBI
Le petit frère du ônibus, c'est le kombi. Initialement Combi Wolkswagen, mais je viens de lire sur internet que Wolkswagen va arrêter la fabrication du Combi fin 2013, donc ça va peut-être changer. Il y a de la place pour 9-12 personnes assises, selon le modèle. Mais tant qu'on peut, on s'entasse... Pour le moment, j'ai vu ces kombi seulement à Rio.
Je m'installe dans un kombi pour me rendre dans le quartier Santa Teresa. Il partira soit au bout de 15 minutes, soit quand il y aura 7 personnes à l'interieur... Petit à petit, l'engin se remplit...
Cette fois-ci, c'est à Campo Grande, un quartier de la banlieue de Rio, donc un peu éloigné! Là, je suis avec mon ami Marcio (en jaune), qui m'a accueillie dans son appartement quelques nuits. Ce kombi-là est vraiment chargé!
METRO OU TREM
Il y a aussi le métro, mais pas beaucoup développé: 2 lignes à Rio, 2 lignes à Recife. Et à Rio, pour rejoindre le quartier où habite mon ami Marcio (Campo Grande), je prenais le train (trem) pendant environ 1h30. J'ai ainsi vécu un peu du quotidien des carioca (habitants de Rio) qui n'ont pas la chance d'habiter dans le centre de Rio. Un vrai voyage pour se rendre dans le centre, sachant qu'aux heures de pointe le train est bondé d'une manière inimaginable.
Un jour, je m'installe dans le train. Je change de voiture, car l'une a l'air moins bondée que les autres. Au bout d'un moment, je remarque quelque chose d'étrange. Est-ce que vous le remarquez aussi sur la photo suivante?
Je regarde un peu autour de moi, et je finis par voir un affichage:
Pendant les heures d'affluence, une voiture du train est réservée à la gente féminine... Et bien ça fait une drole d'impression de se retrouver dans un monde uniquement féminin!!!
TAXI
J'ai pris aussi des taxis, surtout à Rio quand je rentrais un peu tard le soir. C'est pas trop cher si la distance n'est pas trop longue. Sur la photo, des taxis jaunes de Rio, mais ils ne sont pas tous pareils, selon les villes et les sociétés de taxi. Il y a même des taxis banalisés, comme des voitures normales (ils viennent quand on appelle la société au téléphone).
MOTO-TAXI
A Caruaru, à deux heures de Récife, on trouve des motos-taxis. Le passager enfile un casque, s'installe derrière le conducteur, et hop! c'est parti. Je n'ai pas essayé.
Je n'ai vu ça qu'à Caruaru (pas à Rio, ni à Recife). Les chauffeurs m'ont expliqué que Caruaru étant plus à l'intérieur des terres (interior), la population est plus pauvre, et la moto-taxi est un moyen plus économique que la voiture-taxi.
MOTO
Parmi les motos, on a aussi la moto-livreuse de bombonne de gaz ou de réserve d'eau (ce ne serait pas très autorisé ça en France!!!) Et puis aussi la moto-siège de spectacle!
BICICLETA, TRICICLO, CARROCA, CAVALO
Allez, je reste dans les deux roues, mais à pédales cette fois! Le vélo, la bicyclette (bicicleta), pas mal utilisée aussi. C'est un moyen de déplacement que j'adore normalement, mais je ne m'y suis pas risquée au Brésil, car la circulation n'est pas la même qu'en France! J'aurais fini applatie comme une galette sur la route.
Et le tricycle avec remorque (triciclo), très répendu, pour tout type de livraison. Allez, je m'en ramène un pour transporter tous mes instruments de musique, d'école en école? Dommage que ce ne soit pas très pratique à ramener en avion! Sinon, vous me connaissez, je n'aurais pas hésité une seconde!
Et puis la charette ou remorque (carroça), tirée par un homme, ou par un cheval. J'avoue que c'est parfois difficile de voir les brésiliens tirer leurs charettes bien lourdes au milieu de la circulation.
Et le cheval (cavalo), pour tirer la charette, ou pour porter nos fiers gardes qui assurent la sécurité pendant le carnaval!
Euh, celui-là, il parait un peut chétif pour tirer ou porter quoi que ce soit. Allez, mange, t'en as bien besoin!
CAMINHAO
On trouve aussi des camions en tout genre (caminhao), pour transporter ici: décorations du carnaval, poubelles...
SUR L'EAU
Gros bateaux, qui ressemblent à des chateaux. La ressemblance est frappante, non?
Petite barque qui m'emmène sur le ponton plus au large, où je rejoins des amis...
DANS LES AIRS
Je suis arrivée par les airs, donc on peut déjà parler des avions, qui survolent ici le port de Rio.
Mais dans les airs, on a aussi le bonde (tramway ou téléphérique). Ci-dessous, voici le téléphérique qui rejoint la montagne appelée Pain de Sucre (Pao de Azucar), à Rio de Janeiro. Le nom vient de sa forme similaire à celle d'un bloc de sucre tel qu'on en trouvait avant.
D'abord l'ancienne version du téléphérique, sur carte postale ou en exposition:
Et la version moderne, celle que j'ai empreinté, ici celui qui est en exposition:
Et j'allais oublier les voitures volantes!
Euh... Je crois que pour mon retour en France, je vais éviter la voiture volante... L'avion, c'est bien tout compte fait...
A bientôt!